En sortant de la péniche de débarquement, je plonge dans l'action. On a 45 mètres à parcourir à la hâte, dans l'eau froide, pour atteindre le rivage. Puis c'est une course effrénée sur la plage découverte pour se rendre à la digue. Et tout ça se passe sous les tirs nourris. Mais voilà qu'on réussit l'impensable : percer le mur de l'Atlantique, comme l'eau qui s'infiltre et crée une immense vague prête à s'abattre sur les forces occupant l'Europe occidentale. Chaque nouvelle empreinte de botte dans le sable représente un pas de plus vers la victoire...
Il faut énormément de courage pour poser le pied sur le champ de bataille.
Le 6 juin 1944, 14 000 Canadiens ont osé. Ils se sont battus pour s'emparer d'une tête de plage de huit kilomètres sur la côte de la Normandie. Bon nombre d'entre eux sont tombés avant d'atteindre le rivage, mais les braves Canadiens ont néanmoins persévéré, et ils se sont rendus plus loin que toutes les autres forces alliées, ouvrant la voie pour les troupes d'invasion qui arriveraient par la suite.
Ce motif éloquent rend hommage aux soldats canadiens qui ont débarqué à Juno Beach et aidé les Alliés à s'installer en Europe occidentale. S'il y a longtemps que les vagues ont effacé les empreintes de leurs bottes dans le sable, la marque qu'ils ont laissée dans l'histoire, elle, est indélébile.
« Les soldats qui ont débarqué en France le 6 juin 1944 ont été marqués à jamais par cet événement. Mais en traversant la plage et en lançant l'offensive de libération du Nord-Ouest de l'Europe, ils ont eux-mêmes laissé une trace permanente dans l'histoire, représentée sur la pièce par l'empreinte d'une botte militaire. »
– Stephen Harris, CD, Ph. D., Direction – Histoire et patrimoine, Forces armées canadiennes
Cette pièce en argent fin rend hommage à ceux qui ont pris part au débarquement du jour J.